Accueil LA STORY SAG |Santé mentale| Survivre aux complexes : comment j’ai appris à m’aimer !

    |Santé mentale| Survivre aux complexes : comment j’ai appris à m’aimer !

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    Terminé les complexes! Comment j'ai appris à m'aimer ?
    Terminé les complexes! Comment j'ai appris à m'aimer ?
    Complexes : mon histoire racontée…

    Il était une fois, une jeune fille issue d’une fratrie de 6 enfants tous très différents les uns des autres, élevée par des parents aimants et très présents. Elle avait tout pour être heureuse, elle l’était même, mais ceci n’a duré que le temps de son enfance. À l’arrivée de l’adolescence elle se rend compte qu’elle n’est pas comme les autres filles, pas comme ses grandes sœurs car il lui manque ce qui à son sens définit au mieux une femme, la rend belle et surtout attractive aux yeux des hommes. Elle grandit, prend de la taille, son bassin s’élargit, elle voit même ses menstruations mais il lui manque toujours des SEINS. Cette fameuse partie du corps qui sert de piège béant pour les hommes, cette partie du corps, qui lorsqu’elle n’est pas prononcée chez une femme peut provoquer des complexes d’une lourdeur sans pareil. La jeune fille se voyait grandir et allait à l’école chaque matin le cœur lourd, chaque jour il était de plus en plus clair pour elle qu’elle ne serait jamais une  NASTOU. Triste réalité !

    Oups, excusez mes manières chers lecteurs, je suis Colombe votre nouvelle conteuse sortie tout droit de SAG et je vous partage dans cet article  mon parcours vers l’acceptation de mon corps et de ses différences mais surtout comment j’ai réussi à avoir une assurance sans pareil dans ce que je fais aujourd’hui et ce, en apprenant à m’aimer fort. Lorsqu’on rencontre les gens plein d’assurance et sûrs d’eux et de leurs potentiels aujourd’hui on a tendance à les traiter d’arrogants, de prétentieux ou encore d’imbus de leur personne. Vous savez quoi ? Parfois  c’est vrai, mais parfois c’est beaucoup plus complexe que ça. Dans certains cas nous sommes juste des survivants à une longue guerre de complexes qu’on a trop souvent dû faire seuls. Relativisions parfois !

    Maintenant que les présentations sont faites, laissez-moi vous dire que ça n’a pas été facile du tout. Je faisais une fixation sur ma poitrine et je ne me trouvais ni belle, ni attirante parce que complexée par cette partie de mon corps qui refusait tout simplement de pousser. On nous avait pourtant dit en biologie que lorsqu’une fille devenait femme, ses seins se développaient et elle avait ses menstruations, et ces deux caractéristiques étaient aussi celles qui lui permettraient de procréer plus tard. Jamais et au grand jamais un professeur ne nous a dit que cette transformation biologique pouvait être différente d’une femme à une autre ou encore ne pas exister du tout. Ils n’ont pas normalisé l’absence de poitrine chez une femme. Imaginez donc ma gêne et mon désarroi à cette période.

    Mais en classe de première (système éducatif français), j’ai eu le déclic. Un camarade de classe a commencé à me courtiser et lorsqu’il me « draguait » il me disait ce qu’il aimait chez moi : mon intelligence, mon courage et ma joie de vivre. Je lui donnais envie de sourire-comme c’est mignon- et  à force de discuter avec lui, j’ai commencé peu à peu à regarder ce que j’avais de beau et de bien et je me suis détachée petit à petit de mes défauts. J’ai fait une liste de ce que je savais faire et ce que j’avais. J’ai fait une liste de ce que la fille avec une grosse poitrine n’avait pas et ne savais pas faire (du moins ce que je voyais et savais). Cette liste a été le début d’un long voyage d’appréciation, de Self-estime et d’amour propre envers ma personne qui continue encore  aujourd’hui, encore heureux !

    Qu’on s’entende bien, il s’agit là de mon expérience personnelle et de ce qui a marché pour moi de façon individuelle et surtout parce que je faisais avec les moyens de bord. Avec les années et les réseaux sociaux, j’ai affiné mon amour pour ma personne et transformé tout ce qui me hantait en assurance grâce à un travail de fond. Du coup je m’en vais vous lister 5 astuces pour apprendre à vous aimer :

    1. Faites une liste de ce que vous aimez sur vous, physiquement, spirituellement ou en terme d’aptitudes. Actualisez cette liste à chaque fois que quelqu’un d’externe à votre famille vous fait un compliment et lisez-la chaque fois que vous en ressentez le besoin.
    2. Apprenez à vous choisir, dites NON parfois juste pour le plaisir de ressentir que vous le pouvez. La plupart du temps quand on ne s’aime pas on a tendance à rechercher cet amour chez l’autre, et de ce fait on est toujours disponible, nous sommes toujours prêts à aider. Dites NON et choisissez-vous.
    3. Investissez du temps sur vous, trouvez ce qui vous fait plaisir et faites le à une fréquence raisonnable pour cultiver le sourire chez vous-même. Ne vous dédouanez pas du devoir de vous faire plaisir vous-mêmes. C’est votre travail.
    4. Si vous êtes complexé(e)s par une partie de votre corps, ne la fuyez pas, ne la cachez pas, AFFRONTEZ LA en vous regardant dans le miroir chaque matin. Le but ici est de s’habituer à se voir vulnérable et de normaliser la vulnérabilité chez soi pour ne plus jamais la voir comme un problème.
    5. Écoutez des Podcasts, des émissions, lisez (comme vous le faites actuellement, c’est TOP), regardez des documentaires, informez vous sur plusieurs sujets. On ne peut pas ne pas s’aimer si on se sent intelligent, c’est impossible. Non seulement vous serez occupés mais en plus, vous serez cultivés. Personne ne pourra vous déstabiliser.

    Voilà !

    Je pense qu’avec cette recette vous êtes bien partis pour aimer tout chez vous, assumer et embrasser vos défauts mais surtout vous appuyer sur vos qualités et vos forces pour apprécier au mieux la magnifique personne que vous êtes. Ça peut paraître simple comme ça en me lisant, mais ce n’est pas le cas. Rien n’est facile dans la vie, mais c’est nécessaire de le faire parce qu’au final la VIE on en a qu’une seule donc pourquoi la vivre avec amertume, dépression et peur ?

    Comme on dit au Cameroun le riz c’est quoi quand le couscous chauffe ? . Donc faites comme moi les amis, choisissez votre Couscous.

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