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    |Santé mentale| De la dépression à l‘appropriation de ma destinée !

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    La dépresssion
    |Santé mentale| De la dépression à l‘appropriation de ma destinée !

    Cette semaine, sur le thème de la santé mentale, dans la rubrique La Story, la rédaction me confie les codes du clavier pour vous partager un bout de mon histoire tachée d’une dépression, ainsi qu’une partie de mon univers et mes passions.

    Je suis Audrey Syntiche, j’ai 21 ans, je suis rédactrice SAG et autant vous dire que c’est le déclic crée après ma dernière dépression il y a 1an qui m’a mené jusqu’ici.

    Depuis 5 ans, je vis avec un kyste synovial sur la main gauche. Un kyste synovial est une tuméfaction formée d’une poche remplie d’un liquide gélatineux au voisinage de l’articulation du poignet, en français facile : une boule sur le poignet. C’est une maladie bénigne et idiopathique raison pour laquelle je n’ai jamais senti le besoin de m’en débarrasser. En mars 2021, je commence à avoir des douleurs horribles au poignet. Fatiguée de consommer des anti-douleurs, je décide de voir mon médecin, qui me transfère chez un Chirurgien.

    Mon premier rendez-vous était en début avril et j’ai été opérée le 13 juillet 2021 (je n’oublierai jamais ce jour). Ces 3 mois et demi ont été les plus difficiles de ma vie de nouvel adulte. J’arrivais à peine à travailler, je devais aller en cours et travailler sur des projets universitaires compliqués, je n’avais pas les sous pour des bons repas et tout allait mal dans ma famille au pays. Je pleurais parfois en cours, chaque soir dans mon lit et quand je rentrais d’un rendez-vous à l’hôpital. Devant les problèmes des autres, je faisais preuve d’apathie alors que je suis de nature emphatique. Ma seule prière était : Seigneur pourquoi moi ? Jusqu’à quand ? Dû au stress excessif, j’ai pris 5 kilos, ce qui me rendait encore plus fatiguée. Un seul jour ne passait sans que je ne pleure, j’en voulais à la vie d’être si dure avec moi alors que je fournissais des efforts. Comment à l’aube de mes 21 ans je souffrais par une maladie dont j’ignore les causes ? Pourquoi moi ? N’est ce pas mieux de mourir ? Oui j’ai pensé à la mort mais une amie m’a dit : « Fais attention et ne sois pas ingrate envers Dieu et la vie. » Elle avait raison, je passais des moments compliqués mais la difficulté est passagère. À partir de ce jour, je dormais chez elle pour parler quand j’en avais besoin et surtout pour arrêter de culpabiliser.

    Le jour de mon opération : j’ai mis une robe décolletée car si c’était le dernier jour de ma vie, il se devait de me trouver jolie et sexy. Quand je me suis réveillée de mon anesthésie générale, j’ai dit que rien ne sera plus pareil. Il y aurait pu avoir des complications, j’aurais pu y passer, mais Dieu, ma famille et des amis étaient avec moi.

    La même semaine j’avais un projet à terminer et un stage a trouver avec une main bandée, heureusement une amie sœur me faisait des bons plats. 5 jours plus tard j’ai rejoint ma sœur chez elle et à ses cotes commença mon processus de guérison. Je lui ai parlé de toutes les pressions que j’avais vécu, j’ai vidé mon cœur et ma gloire a débuté car j’ai eu mon stage. Le stage était difficile mais être entourée m’a aidé a exprimer toutes mes émotions refoulées et surtout à me reconnecter avec mes passions. Ma mère et mes autres sœurs aussi ont été d’un soutien incommensurable car elle me rappelait que je suis brave et que ce moment ne sera bientôt que souvenir. Je m’en suis sortie car j’ai accepté mes émotions et je me suis chaque fois ouverte aux autres.

    En fin septembre, j’ai découvert la mise à jour d’Instagram (guides), je me suis lancée dans la rédaction de revues professionnelles et essais littéraires court. J’ai pu m’imposer dans le cœur de mes followers et j’ai gagné une audience plus grande. C’est d’ailleurs grâce à mes guides que Maiiva et Chimene me découvrent et m’intègre dans l’équipe SAG. Mon opération m’a permis de comprendre que le bon moment est aujourd’hui. Il faut commencer avec ce qu’on a, développer les différents talents qu’on a chaque jour et non plus tard. Rien n’est acquis encore moins le souffle de vie. En mars dernier j’ai lancé mon projet de toujours : la création de mon media DreySide. Aujourd’hui je suis dans l’accomplissement de ma destinée. Je le sens, je le vis, j’en suis heureuse et je sais que si je n’avais pas été au bord du gouffre, j’allais toujours garder mes rêves pour un lendemain improbable.

    Chaque situation, aussi désastreuse et éprouvante soit elle, a pour but de nous fortifier, de nous édifier. Il faut juste accepter nos douleurs, demander de l’aide et se rappeler que tant qu’on n’est pas mort, ce n’est pas fini comme on dit au Cameroun, « Ndamba na Hemle » Quant à mon kyste, il est toujours présent, les douleurs aussi mais je le vis autrement. Je profite de mes proches, de mes dates solos ; je suis à fond sur mon projet. Il y a des jours où j’ai le moral à terre et j’en profite pour dormir. Quand j’ai la force comme au moment où j’écris cet article, je fais un maximum de choses.

    Chère ambitieuse, je te souhaite d’être mentalement forte, de croire en toi et en tes capacités, de considérer chaque période difficile comme un escalier qui te mènera vers une gloire certaine. Je prie que tu sois entourée de personnes qui t’aideront à mieux te sentir et n’hésite pas à consulter tes amis.

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