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    |Santé mentale| Lettre à moi-même : je vaux mieux que ça !

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    Lettre à moi-même : je vaux mieux que ça !
    Lettre à moi-même : je vaux mieux que ça !

    Cet article est dédié à toutes les personnes, victimes de harcèlement. Vous n’êtes pas seules et vous valez mieux qua ça !

    Il existe plusieurs types de harcèlement. Que se soit en milieu professionnel, familial, étudiant ou scolaire, beaucoup d’entre nous l’ont vécu et certains s’en sont sorti mieux que d’autres. Oui, le harcèlement est bien plus que ce dont on nous montre et pousse de plus en plus de jeunes à commettre l’irréparable à savoir le suicide. Je vais parler dans cet article du traumatisme scolaire, celui que j’ai vécu de l’intérieur.

    Il ne m’est pas aisé de parler de ce traumatisme lié au harcèlement dont j’ai été victime, ni même des séquelles que je peux encore avoir aujourd’hui. A l’aube de mes 30 ans, il m’arrive d’y penser et d’en avoir les larmes aux yeux malgré le temps qui est passé. Je me suis toujours trouvé faible de ne pas avoir pu ou su réagir face aux attaques, aux humiliations et insultes que j’ai subie étant plus jeune. J’ai même pensé y être à l’origine, du fait de ma personnalité hypersensible et vulnérable. J’étais devenue une cible sur laquelle ils venaient se défouler, certainement pour se donner de l’importance, pour “exister” à travers le mal. 

    Je tiens donc à aborder ce sujet pour, à la fois, sensibiliser les parents et futurs parents sur l’importance d’une éducation basée sur l’amour de soi, l’amour de son prochain et du respect d’autrui. Mais aussi à vous, qui êtes passés par là. Lorsque j’étais petite, j’ai très vite expérimenté le rejet. J’étais atteinte d’une maladie cutanée et aucun enfant ne voulait jouer avec moi. Certains parents avaient interdit à leurs enfants de m’approcher car selon eux, j’étais atteinte de la maladie du SIDA. Oui, c’est allé jusqu’à ce point! 

    A l’école, je pleurais tous les jours si bien que ma mère venait deux à trois fois par semaine échanger avec la direction de l’école. 

    Je voulais mourir, disparaître, j’étais mal dans ma peau. 

    Puis au collège, je me suis dit que tout irait mieux, que j’allais enfin socialiser et avoir des amis. Pour une raison que j’ignore, j’ai toujours voulu traîner avec les plus “populaires” de mon établissement. Probablement parce que je voulais goûter à la sensation d’être “cool”, je ne saurais vraiment l’expliquer. Inutile de vous dire que c’était tout l’inverse. J’étais “The Outsider”, on n’aurait pas fait pire! Ces filles cool à qui je voulais ressembler m’ont mise à l’écart et rabaissé à la première occasion. Au fil du temps, j’ai compris que pour mon bien-être, je devais m’éloigner de ces personnes. N’essayez JAMAIS d’être la personne que vous n’êtes pas. Ça vous fera plus de mal que de bien. 

    Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fait des cauchemars et me suis réveillée en sanglots ou encore que je suppliais mes parents de me changer d’établissement. Je n’en pouvais plus des moqueries quotidiennes et des humiliations.

    Arrivée à l’âge adulte, j’ai dû énormément travailler sur la question de la confiance en soi et de l’amour propre. Cependant, les séquelles restent et demeurent au fil du temps. Ces moqueries de l’enfance qui marquent encore la vie d’adulte, Doctissimo en parle plus en détail dans cet article. 

    Ce qui m’a aidé à sortir de cette phase sont les messages d’excuses reçus de certains “bourreaux” une dizaine d’années plus tard. Je me suis dit “mieux vaut tard que jamais”. Cela m’a permis de regagner une certaine confiance et me dire que je n’étais pas fautive, que le problème ne venait pas de moi. J’ai conclu que pour agir de la sorte, eux aussi avaient certainement eu un complexe traduit par le besoin de s’affirmer, d’être méchant. Aujourd’hui, avec le recul, je n’irai probablement pas boire un café avec ces personnes, mais j’ai beaucoup de respect pour leur prise de responsabilité et l’humilité dont ils ont fait preuve pour présenter des excuses. Si vous avez eu à participer ou être l’auteur de harcèlement ou d’intimidation, il est encore possible de demander pardon à vos victimes. Cela vous permettra non seulement de vous racheter une “conscience” mais aussi d’apaiser ces personnes qui souffrent encore.

    Vous devez à présent vous demander comment je me sens aujourd’hui et si je suis enfin en accord avec moi-même ? Pour commencer, je ne suis certainement plus là où j’étais hier et c’est très bien comme ça ! D’ailleurs, j’aime de temps en temps faire une liste de choses que j’apprécie chez moi et une fois dans le mois, avoir un moment rien qu’à moi où je me fais entièrement bichonner. 

    Encore mieux, j’ai appris à lâcher prise concernant les choses qu’on ne peut contrôler à savoir l’opinion et l’attitude des autres. Une manière très polie de dire qu’il faut vous foutre de l’opinion des gens qui ne payent pas vos factures et qui ne vous apportent strictement rien dans votre vie. Vivez et soyez vous même, la vie est trop courte. Si on vous manque de respect, faites de même et doublement (dans la paix). Ne baissez jamais la tête devant qui que ce soit et affirmez vous.

    J’espère sincèrement que mes mots résonneront dans vos cœurs lourds. Je vous encourage à pratiquer l’exercice d’introspection, à valoriser vos qualités et qui vous êtes, ainsi qu’à faire attention à ne jamais baisser votre estime de soi. Souvenez-vous que vous valez mieux que ça !

    Prenez soin de vous.

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    Je m’appelle Audrey, passionnée de finances , développement personnel et entreprenariat. J’aime à penser que le bonheur est quelque chose qui se provoque , il en est de même pour la richesse (sous toutes ses formes). Via la plateforme SAG, je partage avec vous mes pensées, mes expériences, mais surtout mes ambitions. Chaque jour est un nouveau défi et une décision renouvelée d’aller de l’avant! Ma citation préférée « personne n’est en charge de notre bonheur, mais tout le monde peut y contribuer ».

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