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    |Entreprendre| TINY THINGS, rencontre avec la fondatrice d’une ligne d’accessoires de mode à l’air du temps

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    Tiny Things
    Tiny Things
    Développer une activité parallèle à son activité salariée n’est pas chose facile et pourtant, de nos jours, de plus en plus de femmes veulent cet épanouissement financier mais aussi social. Cette double activité professionnelle qui les propulse au rang d’entrepreneur, marque aujourd’hui une nouvelle ère féminine qui entend bien s’étendre aux plus jeunes.

    Nous avons rencontré la créatrice de la marque Tiny Things (@my_tinythings), entreprise de bijoux et accessoires de mode à l’air du temps, 100% en ligne et basée au Cameroun, à Douala. Herna M.  (@herna_hm) est l’une des pionnières de la vente de bijoux en ligne dans la ville de Douala. Depuis 2018, elle combine ses journées de travail à des soirées livraisons pour satisfaire ses clients. À quoi ressemble le parcours d’un entrepreneur au Cameroun ? C’est ce que nous avons cherché à savoir dans cet entretien.

    Bonjour Herna, pourrais-tu te présenter et nous raconter les raisons qui t’ont poussé à créer Tiny Thing ? Et surtout que fait l’entreprise ?

    Je m’appelle Herna, je suis jeune entrepreneur et fondatrice de la boutique en ligne de vente de bijoux et d’accessoires de mode Tiny Things. En parallèle, je suis consultante en audit et contrôle de gestion dans un cabinet d’audit. J’aime beaucoup le sport, les voyages et la mode. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de lancer mon entreprise Tiny Thing et de mettre sur pied cette boutique en ligne.

    Bijoux
    Tiny Things – Bijoux et accessoires
    Quand as-tu démarré tes activités et quel a été le déclic ?

    J’ai ouvert mon entreprise en avril 2017, ma première boutique s’appelait « Tcho store » en hommage à ma maman qui s’appelait « Tchonang ». Ensuite en 2020, j’ai rencontré certaines difficultés notamment sur la plateforme Facebook, via laquelle mon compte avait été piraté. Résultat, tout était en stand-by et rien ne fonctionnait plus. Après avoir essayé en vain de convaincre Facebook de restaurer mon compte, je ne pouvais donc plus du tout y accéder et me trouvais dans l’obligation de les clôturer. À la fin 2020, début 2021, je crée cette fois-ci un compte Instagram, qui tourne plutôt bien jusqu’à présent et cette année je compte ouvrir un site internet.

    Quel est le parcours de vente classique chez Tiny Things ?

    Lorsqu’un client me contacte via la page Instagram de Tiny Things et nous laisse un message, j’effectue la prise de contact et le suivi de la demande via WhatsApp. Je prends ensuite les détails de sa commande, le mode de livraison, s’il souhaite être livré à la maison ou au bureau, ainsi que ses disponibilités. Dès que la commande est validée, on procède à sa préparation puis à sa livraison ou expédition en fonction de la localisation du client.

    Comment est-ce que tu te préserves de clients « fantômes » ? As-tu déjà fait face à des échecs de livraisons ?

    C’est une problématique dont je fais face tous les jours. Des clients qui valident une commande puis ne répondent plus au téléphone au moment de la livraison, cela arrive régulièrement. Généralement, il s’agit de paiements non encaissés à l’avance. Le livreur me retourne donc la commande qui est  automatiquement annulée. En revanche, concernant les expéditions hors de la ville, les commandes sont payées en avance.

    Quel est le profil de tes clients ?

    Pour la majorité, ce sont des femmes de 35-40 ans, une minorité ensuite de 60 ans et plus. Etant donné que je propose également des bijoux pour enfants, on peut considérer que les acheteurs font partie de ces tranches. 

    Quelle est la stratégie de développement de Tiny Things? Quelles sont tes ambitions pour ta marque ?

    J’aime aller à la rencontre des clients. Alors pour en attirer de nouveaux et faire connaître mes produits, je participe à de nombreux événements networking et séminaires, des ateliers de formations, etc. Le but étant de faire de nouvelles rencontres et distribuer des cartes de visite, faire connaître mon activité. 

    Pour l’heure, les bijoux sont importés puisque je travaille avec des fournisseurs entre la France, la Chine et la Turquie. Par ailleurs, la crise covid a fortement impacté les coûts de transport, résultant donc à une hausse des prix. Je souhaite que Tiny Thing puisse grandir et devenir une marque de bijoux camerounaise fabriqués localement, afin de pouvoir élargir l’offre d’accessoires de mode et proposer par exemple des ceintures, des sacs à main, etc.

    Quelles sont les difficultés que tu rencontres au quotidien ?

    Je dirais les annulations de dernière minute comme l’exemple cité plus haut. La livraison, avec les zones peu desservies, et je rajouterais la fluctuation des prix d’achats qui ont augmenté de 80% depuis l’année dernière. Pour finir, je dirais la combinaison à la vie privée parfois difficile à manager, mais tout est une question d’organisation.

    Puisqu’on s’adresse à une cible particulière de femmes qui entreprennent au quotidien en s’appuyant sur leurs rêves et passions, qu’est-ce qui nourrit cela chez toi et fais de toi une Super Ambition Girls ?

    Ce qui fait de moi une Super Ambition Girls c’est ma capacité de travail et mon talent sans vouloir me vanter, je me trouve assez focus et m’arrange à bien faire tout ce que j’entreprends. Bien sûr, je priorise mon temps et je suis très organisée, il le faut bien !

    http://www.instagram.com/p/CXPJRlzIDWH/

    Pour retrouver les créations Tiny Things et passer vos commandes, rendez-vous sur : @my_tinythings

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